Aujourd'hui nous sommes allés au marché de San Telmo, qui est le quartier dans lequel nous logeons actuellement. Cet évènement, qui  a lieu tous les dimanches, est absolument incroyable. On y trouve de tout, musiciens, peintres et gris-gris divers, en passant par des stand de restauration "fait maison" et autres vendeurs de jus de fruit.
Sous le soleil, l'ambiance est calme et détendue, dans tous les coins les gens discutent, jouent de la musique, ou grignotent quelques "empanadas" fraichement acquises. 
Sur un coup de tête, j'ai acheté un Kalimba (instrument de musique) pour 280 pesos. Un peu plus loin, je me suis retenu de faire l'acquisition d'un digeridoo, un peu encombrant, et d'une sorte de flûte traditionnelle Maya en terre cuite qui produisait un son envoutant.
Ce sera pour la prochaine fois.
Comme à La Boca, j'ai été surpris par la joie de vivre qui semble profondément ancrée dans la culture locale. Buenos Aires est une ville où se côtoient richesse et pauvreté, beauté et laideur, mais l'ensemble rayonne d'une fougue qui donne envie de croire que tout est possible. Dans le pays de la viande, il n'est d'ailleurs pas rare de croiser un restaurant vegan ou de se faire accoster par un défenseur de la cause animale en pleine rue.
Ici, tout semble socialement acceptable, et on trouve toujours un moyen de s'arranger. Dans l'ensemble, les habitants semblent foncièrement bienveillants, doux et honnêtes, même avec les touristes. Il me tarde d'en découvrir plus sur ce pays!